Environ 60% des aliments que nous importons pour le moment proviennent des États-Unis loin devant l’Italie et la France qui ne comptent chacune que pour 4% de nos importations. Vos prochaines commandes risquent donc déjà de subir le coût des tarifs imposés par Donald Trump et de la réplique canadienne... à moins qu’il ne change d’idée. Par contre, comme le souligne le Conference Board of Canada dans une analyse récente, l’attitude belliqueuse des États-Unis pourrait facilement devenir une occasion d’augmenter nos échanges avec les pays européens et le Mexique dont les exportations sont aussi visées par le président américain. Toutefois, une telle réorganisation prendra du temps, les aliments américains risquent donc de demeurer un incontournable... pour l’instant.