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Point de vue

Comme un château de cartes ?

 
29 octobre 2013 | Par Robert Dion

Les fermetures de plusieurs grands hôtels ont fait la manchette dans les derniers mois. De nombreux établissements d’hôtellerie et de restauration majeurs ont aussi été mis en vente par leur propriétaire ou ont fermé leurs portes. Que se passe-t-il ? Soyons prudents et ne crions pas à l’écroulement du château de cartes ! Cette situation ne vient pas d’arriver, sans crier gare. Elle se préparait depuis longtemps.

La réalité est la suivante : le parc hôtelier est vieillissant, de nouveaux modèles d’hébergement séduisent la clientèle et les frais d’exploitation sont en hausse de façon exponentielle. Résultat ? Les grands hôtels doivent revoir leur modèle d’entreprise et rénover chambres, aires communes et salles à manger. On ne parle pas ici d’un simple coup de rouleau et de rideaux neufs ! Croyez-vous que le retour sur investissement soit au rendez-vous ? Oui, mais rentabiliser d’aussi importants investissements prend beaucoup plus de temps en 2013 qu’il y a 30 ans !

Bien entendu, en hôtellerie comme en restauration, les produits et services qui ont la cote évoluent, mais c’est surtout la structure, le modèle d’entreprise qui est en révolution de nos jours. On ira toujours à l’hôtel pour dormir et au restaurant pour manger, mais les modèles qu’on connaissait ont changé. Fini le service aux chambres ; le client vient se servir dans le hall à un comptoir. Fini la cafétéria ennuyeuse où l’on fait la file indienne pour se servir ; on trouve maintenant dans les hôpitaux et les universités des comptoirs qui imitent les chaînes de la rue, des restaurants conviviaux à l’intérieur des institutions.

Si les grands hôtels ferment, il ne faut pas crier à la crise ou à la fin de l’industrie. C’est un cycle. Pour chaque fermeture d’un gros établissement, combien de nouveaux font souffler un vent de fraîcheur dans l’offre hôtelière québécoise ?

L’industrie n’est pas malade, l’industrie est en mutation, et ceux qui auront eu l’audace d’évoluer vont continuer à gagner.

Bonne lecture !

 
 
Personnalité HRI

Denis Renaud

Plonger sans filet !

 
29 octobre 2013 | Par Hélène Demers

Ouvrir son propre restaurant, voilà qui fait rêver. Or, la réalité peut se révéler hasardeuse. Denis Renaud a néanmoins maintenu le cap et y a trouvé sa voie !

Denis Renaud est un entrepreneur-né. Dans une ancienne vie, il dirigeait une entreprise de distribution de la Rive-Sud, à Montréal. Il caressait toutefois le rêve de travailler en restauration et de devenir aubergiste. En 1998, il fait le grand saut et vend son entreprise. N’arrivant pas à dénicher l’auberge qu’il cherche, il profite d’une occasion d’affaires et acquiert un restaurant de cuisine italienne familiale : le Ranch du spaghetti, à Magog. Précipité du jour au lendemain dans le milieu de la restauration, il vit alors les deux années les plus difficiles de sa vie. « Ce fut un vrai calvaire. Tout ce que je connaissais d’un restaurant, c’était quand j’allais y manger ! C’est donc sur le tas que j’ai tout appris de la gestion de restaurant : les stocks, le personnel, le service à la clientèle, etc. » C’est grâce à sa détermination sans faille que Denis Renaud réussit à traverser cette période difficile, mais aussi en raison de son aptitude à s’entourer de gens de confiance, dotés de compétences et de connaissances complémentaires aux siennes, à qui il peut confier la charge des opérations quotidiennes. Puis, en 2002, il décide de devenir franchiseur Sushi Shop pour les Cantons-de-l’Est. D’abord à Magog et à Sherbrooke, puis à Saint-Hyacinthe, Longueuil et Victoriaville. « C’est une très belle expérience, les Sushi Shop. J’y ai beaucoup appris, surtout sur la cuisine pour emporter. » En 2011, il poursuit sur sa lancée et ouvre un deuxième Ranch du spaghetti, à Sherbrooke cette fois.

Entre-temps, Denis Renaud modifie ses rêves afin que ses projets professionnels, en plus de nourrir sa passion, lui assurent une meilleure qualité de vie. À 60 ans et après quatre ans de réflexion, en juillet 2013, il fonde Chez Renaud Comptoirs Gourmet, à Sherbrooke. Ce concept inédit s’étend sur 3 500 pieds carrés et abrite une épicerie fine et un café de style européen où sont servis boissons alcoolisées et repas prêts à manger. Le fondateur mise sur l’expérience client : accueil chaleureux et authentique, service personnalisé et produits frais, de qualité et spécialisés. « Dans ce projet, mon plus gros défi a consisté à aller chercher, pendant plusieurs mois, des fournisseurs reconnus dans la région. Mais j’y ai fait d’agréables rencontres et de belles découvertes ! » Il admet qu’il respire beaucoup mieux aujourd’hui. Il éprouve un réel plaisir à faire de la recherche de produits du terroir et autres, ou à prendre le pouls des clients sur place. « Quand on démarre une entreprise comme celle-là, il faut lui donner du temps et s’assurer que le client est satisfait. » Ainsi, il s’est départi de quelques Sushi Shop, et son associée et gérante du Ranch du spaghetti de Sherbrooke s’occupe de ce restaurant avec brio. Il consacre maintenant la majorité de son temps à peaufiner et à stabiliser son nouveau concept, qu’il ambitionne d’exporter ailleurs au Québec, peut-être en 2014.

Quinze ans après avoir plongé tête baissée dans le domaine de la restauration et appris à la dure les différentes facettes de l’industrie, Denis Renaud a accouché d’un projet qui lui ressemble et qui s’harmonise avec son style de vie parce que moins engageant que la restauration pure. À Magog, il a troqué la vie de citadin pour la vie à la campagne. Il aime beaucoup passer du temps à l’extérieur avec ses chiens, ou encore faire du vélo, de la marche et du ski. Il est parvenu à concilier passions professionnelles et personnelles ; voilà qui laisse présager un avenir rempli de succès… et de bonheur !

 
 
Personnalité HRI

Sébastien Bertrand

Droit devant !

 
29 octobre 2013 | Par Hélène Demers

Lorsqu’un jeune diplômé en technique de gestion hôtelière se retrouve aussitôt assistant-maître d’hôtel aux banquets d’un grand hôtel, c’est qu’il n’est pas passé inaperçu !

Dans son enfance, Sébastien Bertrand a eu le privilège de beaucoup voyager. Hôtels, croisières, restaurants… il était fasciné par ces véritables carrefours des cultures, aux antipodes de la routine ! Aussi a-t-il étudié au Collège Lasalle en technique de gestion hôtelière, où il a reçu son diplôme en mai 2013. « J’ai bien aimé ma formation de trois ans, puisqu’elle touche absolument à toutes les facettes de l’industrie. On peut donc déjà, avant même de sortir de l’école, avoir une bonne idée du département dans lequel on veut commencer. » Ce Varennois affiche un intérêt marqué pour la restauration. Le savoir de ses professeurs en cette matière le captive totalement, et il aime beaucoup ses projets de fin d’année, notamment l’organisation d’un banquet de 1 000 convives au Stade olympique, où il avait un grand nombre d’élèves sous sa responsabilité. Après sa première année d’école hôtelière, il décroche son tout premier emploi en hôtellerie : équipier aux banquets au Sofitel de Montréal. Et dès l’hiver 2013, Sofitel lui propose le poste d’assistant-maître d’hôtel aux banquets ! Ainsi, après avoir terminé ses études et fait son stage (aussi au Sofitel), il entreprend cet emploi avec enthousiasme.

Il s’agit là d’un poste peu banal pour un jeune homme de 21 ans, tout juste sorti de l’école hôtelière : il gère une équipe de 25 employés, avec toutes les exigences d’un établissement cinq étoiles. Sébastien Bertrand est des plus heureux… tellement qu’il doit aussi apprendre à se modérer : « Parfois, quand on commence, on a tendance à trop vouloir en prendre sur nos épaules. Mais il suffit d’une succession de longues journées intensives pour comprendre combien il est important de faire confiance à nos collègues, qui sont animés par le même souci de perfection, d’ailleurs ! » Amoureux des défis et fuyant la routine, il trouve aussi son compte dans la gestion de personnel et les exigences d’un établissement haut de gamme. « J’aime trouver comment motiver chaque membre de mon équipe. J’ai commencé dans les banquets comme employé, je connais très bien la réalité de chacun, ce qui facilite ma tâche de gestionnaire. Dans un autre ordre d’idées, les clients du Sofitel sont habitués aux environnements cinq étoiles et au luxe. C’est donc tout un défi de créer une surprise. Nous devons nous dépasser tout le temps, offrir quelque chose d’unique, nous réinventer nous-mêmes, et cela me passionne beaucoup. »

Sébastien sait se démarquer. Il travaille avec ardeur, sans compter les heures, et il cultive assidûment le souci du détail, si important dans le service de banquet. Son maître de stage et enseignant au Collège Lasalle, Claude-Alain Cagny, a remarqué chez lui sa grande maturité, son charisme et la grande courtoisie dont il fait preuve en tout temps.

Malgré son travail prenant, certaines périodes de l’année lui laissent plus de temps libre. Sébastien en profite alors pour voyager le plus possible… et pour magasiner – il adore ça ! Ambitieux et évoluant dans un domaine qui le stimule au plus haut point, il aspire à gravir les échelons de l’entreprise. D’ici cinq ans, il souhaiterait devenir directeur des banquets et, par la suite, pourquoi pas directeur de la restauration ? Personne n’en doute. Surtout pas son maître de stage, M. Cagny : « Sébastien est un pro, il a tout pour réussir ! »

Photo : © Pierre Beauchemin

 
 
Équipements

Un couteau de chef !

Ne coupez pas dans la lame

 
29 octobre 2013 | Par Guillaume Lussan

Le couteau est le prolongement de la main du chef. Il est son outil le plus précieux et celui avec lequel il passera le plus de temps. Sa sélection et son entretien ne doivent pas être négligés. L’achat d’un couteau est très personnel. Le chef fera son choix en fonction de l’usage qu’il souhaite en faire et de son appréciation de la prise en main lors de l’achat. Mais attention, le couteau le plus cher n’est pas forcément le meilleur, et bien des critères entrent en ligne de compte lors de la sélection de couteaux.

Chaque partie du monde dispose d’une vaisselle et d’une verrerie qui lui est propre. Les couteaux de chef n’échappent pas à ces valeurs culturelles. Il existe un couteau pour chaque tâche, mais le couteau du chef est le plus essentiel pour tout cuisinier, car il sert pour les techniques de base. Les professionnels québécois se dirigent surtout vers les modèles de 10 pouces, les 8 pouces étant davantage destinés au marché résidentiel.

LES FORMES DE LAME

La lame de style européen qui est utilisée en Amérique du Nord, avec une section courbée en son bout, est plus agréable pour émincer. Autant la cuisine fusion est arrivée dans nos assiettes, autant les lames japonaises nord-américanisées sont arrivées entre nos mains. Ces lames se sont adaptées à nos techniques culinaires ; la lame alvéolée, munie de creux, permet de créer des poches d’air réduisant la friction et l’adhérence lors de la coupe.

FORGÉE OU ESTAMPILLÉE

Pour simplifier, disons qu’un couteau forgé est fait d’une seule barre d’acier, et d’un lingot qui est travaillé soit par un artisan, soit moulé industriellement avec une matrice. Un modèle estampillé est une feuille d’acier découpée à l’emporte-pièce. Il existe cependant sur le marché des couteaux forgés de mauvaise qualité et des couteaux estampillés de très bonne qualité, cela dépend beaucoup de la qualité de l’acier et du travail de finition.

Un couteau lourd sera plus fatigant à utiliser, mais procurera une plus grande force lors de l’utilisation du talon du couteau pour trancher les aliments plus durs. La mitre (aussi appelée le talon ou la garde), partie plus large de la lame située juste après le manche, vous montrera que ce couteau est un modèle forgé et non estampillé – ce critère ne s’applique pas aux lames japonaises. Chez les distributeurs du domaine de la restauration, un couteau forgé sera à peu près trois fois plus cher qu’un modèle estampillé. Ce dernier sera donc préféré pour son prix, sa légèreté (semblable à un modèle forgé japonais : lame forte en carbone), et son confort, mais l’utilisateur devra s’accommoder de son manque de robustesse.


Essayer de couper un os, ou de trancher un aliment surgelé peut vous mener à une perte de garantie si l’outil s’ébrèche. Chaque tâche a son outil.


LA MAJORITÉ DES ACIERS ONT LES MÊMES INGRÉDIENTS

La part de chacune des composantes de l’acier et les méthodes de forge jouent sur le tranchant, l’oxydation et la résistance aux chocs de la lame. Les lames faites en majorité d’acier « carbone » sont très robustes et permettent de maintenir un fil tranchant pour une longue période. Elles sont difficiles d’entretien et ternissent (s’oxydent) rapidement. Les lames en acier inoxydable ont une résistance accrue à la corrosion, mais un tranchant moins robuste. Il y a aussi les lames « sandwichs » (damassées), alliant un coeur de lame en acier dur et tranchant – rigidité de la lame – avec plusieurs couches d’acier inoxydable, plus tendre pour donner de la souplesse à la lame.

DURETÉ DE LA LAME

Chaque manufacturier y va de sa propre recette pour entretenir son image de marque. L’échelle de Rockwell HRC indique la dureté de l’acier :

  • Entre 54 et 56 HRC : l’acier est plus tendre, le tranchant est techniquement moins durable, mais il est plus facile à entretenir.
  • Entre 56 et 58 HRC : l’acier est plus dur, le tranchant est techniquement plus durable, mais plus difficile à affûter.
  • À partir de 60 HRC : l’acier est très dur et de très bonne qualité, mais beaucoup plus difficile d’entretien par le chef lui-même.

Les céramiques : très tranchantes pour très longtemps, elles sont peu utilisées en cuisine commerciale, car très fragiles (peuvent se « briser » en écrasant une gousse d’ail…) et nécessitent un aiguisage au diamant.


La dureté de l’acier n’est pas un critère en soi, sauf exception ; plus une lame est dure, plus elle va être difficile à réaffûter.


Photo : © Opinel

LE MANCHE

La soie d’un couteau est le prolongement de la lame qui est localisée dans le manche. Visible ou non, elle donne un meilleur équilibre à l’outil. Sur certains modèles d’entrée de gamme, elle n’est que partielle. Les rivets qui maintiennent les deux plaquettes (écailles) du manche à la soie doivent être lisses et non accrochants. Le confort de prise est primordial. La forme du manche doit bien épouser la main du cuisinier et doit être saisissable fermement sans forcer, mais il ne doit pas être glissant. Faites originalement de bois, les écailles des manches sont de nos jours faites de dérivés de plastique et de néoprène (effet gommant) pour des raisons sanitaires et de durabilité.


Il vaut souvent mieux acheter la renommée et le savoir technique d’un fabricant plutôt qu’un type d’acier.


Un couteau bien tranchant limitera les blessures et assurera un plus grand confort de travail.

Photo : © Opinel


Avis de chef

Pour être honnête, je n’ai pas une marque de couteau qui me tient à coeur plus particulièrement. Mon couteau préféré, c’est un couteau que je me suis procuré au magasin L’émouleur (avenue Laurier Ouest, Montréal). Il s’agit d’un couteau japonais forgé à la main. Je n’ai jamais vu une lame aussi tranchante et précise dans sa coupe. Toutefois, au travail, je n’utilise pas ce couteau, car il arrive de temps à autre que les cuisiniers s’empruntent leurs couteaux et celui-ci est très fragile. Je le garde pour mon usage personnel à la maison. Depuis mon voyage en Australie en 2007, mon couteau du chef est un Victorinox de neuf pouces avec un manche noir Fibrox. Mon objectif est d’aiguiser mes couteaux moi-même. Je suis tellement habitué à voir des cuisiniers utiliser un couteau qu’ils ont payé cher, mais qui coupe mal parce qu’ils n’entretiennent pas leur lame. Je crois qu’il faut se trouver un couteau offrant un bon rapport qualité-prix, qui est confortable à manier, et apprendre à l’entretenir. Cette dernière étape bien maîtrisée, l’investissement dans une lame plus chère peut être envisageable.

Guillaume Cantin, chef au restaurant Les 400 coups, Montréal


GALERIE DES ÉQUIPEMENTS

GLOBAL – couteau de chef BRO71G16

  • Fabriqué avec des aciers inoxydables de première qualité (le CROMOVA 18) ce couteau trempé dans un bain de glace et a une dureté Rockwell de 56 à 58 HRC.
  • Lame tranchante qui résiste à la rouille, aux taches et à la corrosion.
  • Design exclusif monobloc qui garantit une bonne prise en main et un confort d’utilisation appréciable.
  • Soigneusement pondéré afin d’assurer un équilibre parfait dans la main.

En vente notamment chez Després Laporte | Doyon cuisine | Empire Crockery | Russell-Rinfret

VICTORINOX – Fibrox 40521

  • Fabriqué en Suisse.
  • Lame estampillée en acier exclusif à Victorinox.
  • Tranchant exceptionnel, de longue durée et facile à entretenir.
  • Manche en Fibrox ergonomique et léger, réduit ainsi l’effet de fatigue.
  • Prix abordable, ce qui en fait un des meilleurs achats qui soient.

En vente notamment chez Després Laporte | Doyon cuisine | Empire Crockery | Russell-Rinfret

SANELLI – Professionnel 3166.25

La coutellerie Sanelli a créé sa gamme Premana Professional en analysant et en résolvant tous les problèmes rencontrés par les professionnels qui utilisent ces outils de travail quotidiennement.

  • Lame ferme et résistante (de 54 à 56 HRC).
  • Potentiel tranchant élevé, longue durée de vie et excellent potentiel d’affilage.
  • Manche ergonomique qui assure une réduction sensible de la fatigue chez l’utilisateur.
  • Surface polie mais légèrement rugueuse, qui empêche le manche de glisser et rend son utilisation beaucoup plus sécuritaire.

En vente notamment chez Després Laporte | Doyon cuisine | Empire Crockery

OPINEL – Chef

La réputation des couteaux Opinel n’est plus à faire. Connue et reconnue dans le monde entier, la marque Opinel à « la main couronnée » ne cesse de se démarquer avec ses produits robustes, pratiques et de qualité depuis 1890.

  • L’Opinel 218 Chef a une lame galbée de huit pouces en acier inoxydable SANVIK.
  • Manche POM (polyoxyméthylène) qui assure une haute résistance.

En vente notamment chez Doyon cuisine | Endorphine

FISCHER BARGOIN - Creative Chef

Depuis 1829, ce fabricant français crée de la coutellerie professionnelle ainsi que des outils et du matériel pour les métiers de l’alimentation. Découvrez Creative Chef, une nouvelle gamme complète de couteaux et ustensiles, offerts en cinq couleurs pour respecter les normes internationales d’hygiène sur les denrées alimentaires.

En vente notamment chez Endorphine

HENCKELS - Professionnel S

  • Son manche est composé d’écailles Novodur, de trois rivets et d’une pleine soie.
  • Traditionnel et classique, avec une transition homogène entre la mitre (protège la main) et le manche.
  • Lame FRIODUR faite d’acier inoxydable trempé, et forgée d’une seule pièce ; la formule unique est issue de ZWILLING J.A. HENCKELS.

En vente notamment chez La Guilde Culinaire

MIYABI - 7000D Gyutoh huit pouces

  • Couteau de type Santoku (japonais), parfait pour couper les viandes.
  • Lame symétrique composée en son centre d’un coeur en acier CMV60 (cobalt résistant à la corrosion, molybdène pour sa solidité, et vanadium pour lier les deux éléments) enveloppé de 32 couches d’acier inoxydable.
  • Manche traditionnel en forme de « D » pour un contrôle du bout des doigts, sans effort, fabriqué en acier inoxydable et Micarta (multicouche de lin et résines).

En vente notamment chez Després Laporte | La Guilde Culinaire

SHIMAKI MIGAKI

  • Couteau japonais de type Hakata forgé à la main et provenant de la région de Fukuoka.
  • Fabrication similaire à celle des sabres japonais : San Mai (trois couches d’acier). Les deux couches extérieures sont composées d’acier inoxydable et le coeur est composé d’acier shiroko, un des meilleurs aciers traditionnels japonais.
  • Cet acier est si dur et fort qu’il tient un tranchant des plus minces pour une période de temps de beaucoup supérieure à n’importe quel autre couteau.
  • Manche fait d’ébène.

En vente exclusivement chez L’émouleur, lames d’exception.

CCI - Professional Chef Euro Culinary Series

Canada Cutlery inc. fournit des couteaux de qualité professionnelle à des chefs de l’industrie des services alimentaires et des écoles culinaires en Amérique du Nord depuis plus de 50 ans.

Pour le modèle 82009-250 :

  • Lame forgée en courbe pour permettre un mouvement de bascule lors de l’utilisation, afin d’obtenir une coupe plus précise.
  • Manche antidérapant offert en sept couleurs pour limiter les contaminations croisées (HACCP).

En vente exclusivement chez Russell-Rinfret


Avis de chef

L’entretien d’une lame

« Selon moi, pour un bon entretien des couteaux, il faut tout d’abord choisir les bons outils. Un fusil est bon pour l’affûtage quotidien du couteau. Celui en céramique est le seul vraiment utile à mon avis. Il est conçu avec plus de dureté que tous les types d’acier, et sa légère abrasion permet d’enlever peu de matière et donc de rétablir le fil de la lame en trois à six coups avec un angle de 15 degrés. On réalise cet entretien dès que l’on sent un moins bon tranchant dans la lame. Quand le couteau a perdu son fil, les pierres à eau sont là. Contrairement aux meules ou straps, leur abrasion est efficace et ne chauffe pas la lame. Pour les lames japonaises, selon les types d’acier et aussi les exigences de l’utilisateur, on utilise des pierres d’un grain variant de 200 (pour les couteaux qui ont besoin d’être ressuscités) à 12 000 (pour un fini miroir). Un grain de 1 000 est largement suffisant pour l’aiguisage des lames européennes, car leur type d’acier ne résiste pas à un grain plus fort ; on en perd le fil.

« Les knifenerds comme moi sont aussi des collectionneurs qui n’hésitent pas à mettre à l’épreuve ces outils pour ensuite les placer dans un ordre de préférence. J’ai en ma possession plus de 50 couteaux et pour certains, la valeur dépasse 400 $, ce qui n’est rien comparé à certains couteaux d’artisan qui valent des milliers de dollars ou ceux de Bob Kramer, qui a une liste d’attente de personnes voulant se procurer un exemplaire à des centaines, voire des milliers de dollars l’unité.

« Pour l’aiguisage manuel à la pierre, il faut garder l’angle de 15 à 20 degrés tout au long du processus et passer la pierre du plus gros grain vers le plus fin jusqu’au résultat voulu. J’aiguise mes couteaux à des fréquences régulières, donc je commence souvent par 1 000 et je dépasse rarement 5 000. L’utilisation du fusil en céramique permet justement de garder les couteaux en bon état de coupe plus longtemps. Je les aiguise plus souvent, mais moins longtemps, soit deux ou trois fois par mois.

« Pour laver vos couteaux, utiliser une eau chaude avec un savon doux, sans tampon récurant, et surtout, ne jamais les passer au lave-vaisselle. »

Yan Garzon, chef exécutif de l’Hôtel Mortagne, Boucherville


 
 
Autres

Reportage promotionnel

Misez sur le style en période de restrictions

 
29 octobre 2013

Dans le marché difficile d’aujourd’hui, les consommateurs veulent du style, et ce, qu’il s’agisse d’établissements à service rapide ou luxueux. Les restaurants offrent des cocktails sur mesure et nous convient à des festins culinaires. Quant aux hôtels, ils sont passés de lieux de repos à lieux de rencontre, fréquentés tant par les voyageurs que par les gens du coin, avec leur spas invitant à la détente, leurs piscines extérieures d’une grande tranquillité, ainsi que leurs bars à cocktails branchés et leurs salles à manger tendance.

De nos jours, les hôtels misent sur la quête de nouvelles expériences de la part des consommateurs en créant des restaurants qui desservent le marché du coin et qui ajoutent du style, un cachet et de la personnalité à leur image. Ces restaurants d’hôtel se positionnent pour livrer concurrence aux restaurants indépendants et devenir une destination à part entière prisée tant par les amateurs de bonne chère du coin que les voyageurs internationaux.

Lorsque vient le temps d’aménager des espaces publics au sein d’hôtels, on accorde souvent une faible priorité aux salles de bains. Investir dans une salle de bains empreinte de style permet de rehausser l’expérience globale des invités. Si on ajoute à cela la collection Salle de toilette Suprême de Produits Kruger, une collection d’essuie-mains, de papiers-mouchoirs et de papier hygiénique de qualité supérieure empreinte d’élégance, l’image de l’établissement ne pourra faire autrement qu’être plus reluisante.

Les aires communes dans les hôtels sont métamorphosées en des lieux de rencontre, des espaces où invités et gens du coin peuvent se réunir. Les hôteliers adoptent à ce sujet des plans d’étage ouverts se prêtant à une disposition modifiable des fauteuils et comportant des coins foyer intimes, restaurants et bars, ainsi que des espaces accrocheurs, dont des halls d’hôtel qui font battre le cœur de l’hôtel et qui permettent de donner un avant-goût de ce que les chambres ont à offrir.

Les salles à manger et les halls d’hôtel ne sont plus les seuls espaces empreints de style ; il y a aussi les salles de bains, aménagées dans un style plus simpliste et intemporel. Pour les invités, tout est aussi dans la propreté et la simplicité. Aménager une salle de bains en y ajoutant des éléments évocateurs d’un spa constitue une excellente façon de procurer aux invités une ambiance décontractée et accueillante.

Un plus petit budget ne signifie pas que vous devez faire de compromis au plan innovation en design. L’outil de modélisation de solutions d’affaires en matière de coût à l’utilisation de Produits Kruger peut mesurer le rendement au sein de votre entreprise, y compris la réduction globale de consommation d’essuie-mains, de papiers hygiéniques et de serviettes de table, les économies accrues en main-d’œuvre et le soutien à l’image de marque.

Qu’il s’agisse de la salle à manger, du hall d’hôtel ou de la salle de toilette, il est important que chaque espace réservé aux invités procure une expérience des plus mémorables qui aura un effet positif sur l’impression d’ensemble de votre hôtel.

 
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