La saison chaude arrive. Et qui dit « chaleur » dit « bière ». Voici les conseils d’un spécialiste de la mise en marché pour propulser vos ventes de bière tout au long de l’été.
« Il y a de nombreuses façons de favoriser les ventes de bière, explique Alexandre Mathieu, gestionnaire, stratégie commerciale, à la Brasserie Labatt. Ce que j’appelle mes “leviers de croissance”, ce sont des éléments qui peuvent aider les tenanciers à encourager leurs ventes de bière. En prévision de l’été, en voici cinq que je vous propose. »
L’affichage
La saison des terrasses va bientôt battre son plein. Quoi de plus attirant qu’un joyeux alignement de parasols arborant des logos de bières ? « Assurez-vous d’avoir tous les éléments qui vont parler à la clientèle », recommande Alexandre Mathieu. Les parasols et la musique font le travail, mais ça ne s’arrête pas là. « Par exemple, une tour à bière de fût avec un médaillon et une belle poignée à l’effigie de Stella Artois augmentera l’interaction entre le client et la marque. » Dans la mesure du possible, servez aussi chaque bière dans le bon verre : ce détail ajoute à l’expérience client. On peut également fournir au personnel de la marchandise comme des casquettes ou des t-shirts portant le nom de diverses marques de bière. Enfin, les propriétaires de bars ou restaurants peuvent créer une ambiance festive en affichant leurs promotions à l’image de leurs bières favorites. Pour vous approvisionner en matériel promotionnel des marques de Labatt, visitez le site internet shopbeergear.ca.
La visibilité dans les menus
Le client est arrivé, installé… Il lui reste à décider de ce qu’il va boire. Rehaussez vos menus de photos inspirantes : « Rien ne parle plus que l’image d’une bouteille de bière bien givrée ou fraîchement versée », mentionne Alexandre Mathieu. À défaut d’avoir du matériel promotionnel de qualité sous la main, on peut tout simplement reproduire les logos des bières les plus populaires dans les menus de nourriture et ceux de boissons.
Les promotions
« L’été, c’est le temps de sortir le beau seau de cinq bières Corona Extra et de le proposer à prix réduit pour permettre à votre clientèle d’en profiter entre amis », recommande Alexandre Mathieu. Même en offrant des promotions généreuses, on peut réaliser des profits, car ceux-ci se font alors en fonction du volume.
La solution « combos »
Un repas est généralement accompagné d’une boisson, pas vrai ? Offrez à vos clients des combos esti-vaux, comme une entrée de nachos ou un plat de tacos agrémentés d’une Corona et de son traditionnel quartier de lime. Et n’oubliez pas le combo de prédilection : le fameux duo Budweiser-hamburger. Un autre élément pouvant favoriser la vente de bière serait de réduire le prix d’un plat (comme une assiette de grillades) commandé par exemple en combinaison avec une pinte de 20 onces de Stella Artois. Votre menu comporte une section de plats plus légers ? Proposez vos salades avec une bière sans alcool comme Corona
Les conseils des serveurs
« Pour augmenter vos ventes de bière, rappelez-vous que votre personnel de service est un atout exceptionnel, affirme Alexandre Mathieu. En effet, y a-t-il un serveur qui ne s’est jamais fait demander : “Qu’est-ce que vous me suggérez ?” En prenant soin de bien expliquer vos promotions à votre personnel en salle, vous augmenterez vos chances. »
De plus, l’existence de combos et de promotions multiplie les possibilités d’échanges entre Le serveur et le client, ce qui est bénéfique tant sur le plan des ventes que sur celui de l’expérience client.
Fini le temps des menus uniques. Aujourd’hui, les cuisines des garderies, écoles, hôpitaux ou résidences pour aînés s’adaptent aux besoins alimentaires spécifiques de leurs usagers. Allergies, croyances religieuses, conditions médicales, préférences culturelles : la gestion des repas devient un défi technologique et logistique.
« J’ai déjà eu 25 % de ma clientèle qui présentait différentes conditions. Aujourd’hui, on a seulement 12 enfants concernés sur 122. Peu importe le nombre, ici, on les traite tous de la même manière, que ce soit un enfant végétarien ou celui qui a une allergie ou une intolérance », souligne Dany Gauthier, responsable à l’alimentation, au CPE Au Royaume des chérubins (Varennes).
Du traitement manuel à la gestion informatique
Dès la rentrée, les jeunes qui ont des besoins spécifiques sont immédiatement identifiés dans le logiciel Amisgest, explique Mélanie Garneau, la directrice. Assez répandue dans les CPE, l’application permet de diffuser à l’équipe toutes les données personnelles enregistrées concernant l’enfant, y compris ses particularités alimentaires. La photo du petit « chérubin » est immédiatement encadrée en rouge, de façon à attirer l’attention sur sa condition.
Après avoir rencontré chaque parent en personne, Dany Gauthier remplit une fiche détaillée mise au dossier de l’enfant. « Ensuite, je fais une carte avec sa photo, ses conditions, son nom et celui de son éducatrice et je l’accroche dans ma cuisine. La même carte est installée dans son local », rapporte la responsable. Bien qu’il soit manuel, le processus reste efficace, notamment parce que le petit nombre d’enfants concernés rend le tout gérable.
En revanche, quand on doit traiter plusieurs milliers de repas par jour, c’est une autre histoire. Pas le choix pour les hôpitaux ou CHSLD d’intégrer des systèmes informatisés de gestion des menus. Grâce à des logiciels comme eMOS, Medimenu, ProMenu et Micro Gesta, les établissements peuvent entrer les profils nutritionnels individuels : allergies et intolérances (sans arachides, sans lactose), texture (purée, hachée, liquide épais), régimes thérapeutiques (sans sel, diabétique) ou préférences religieuses ou éthiques (halal, végétalien). Les systèmes génèrent alors automatiquement des menus adaptés à chaque patient ou résident et suivent l’évolution des prescriptions diététiques.
Annie Marquez, coordonnatrice des services alimentaires au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, précise qu’ils utilisent WinVision, un système de traitement de menus développé expressément pour le milieu hospitalier. Cet outil personnalise les repas en fonction des besoins individuels des usagers. Il facilite le travail des techniciennes en diététique en automatisant le calcul des valeurs nutritives et en assurant une gestion précise des informations alimentaires. Le système est conçu pour respecter les normes strictes en matière de sécurité alimentaire, de traçabilité et de confidentialité des données des patients.
Ce même logiciel est en place au CHU Sainte-Justine depuis 2016 pour offrir Délipapilles, un service novateur de menu à la carte personnalisé, sécurisé et efficace. Petits et grands peuvent ainsi commander leurs repas et collations par téléphone, à l’heure qui leur convient, entre 6 h 30 et 19 h, en fonction de leur appétit et de leur condition médicale. Délipapilles s’adapte à plus de 40 régimes différents. Le plat est préparé sur demande, comme au restaurant, et livré dans la chambre dans un délai d’environ 45 minutes. Non seulement le service améliore le taux de satisfaction des
personnes hospitalisées, mais il contribue également à réduire le gaspillage alimentaire.
La logistique en cuisine
« Chacun de nos établissements a sa propre cuisine. Entre nos 2 hôpitaux, nos 17 CHSLD, nos centres jeunesse et nos centres de réadaptation, on a 28 cuisines qui servent des clientèles parfois très différentes et provenant d’ethnies très diverses », note Annie Marquez du CIUSSS Centre-Sud. « Par exemple, on a un CHSLD qui héberge uniquement des gens de la communauté asiatique ; on adapte donc nos menus en conséquence », explique-t-elle.
Plusieurs hôpitaux ou CHSLD centralisent la production des repas, comme au CHU de Québec–Université Laval. Les cuisines centrales disposent de zones séparées pour éviter la contamination croisée (sans arachides et sans gluten) et les incidents alimentaires. Les patients à risque peuvent être identifiés par des codes couleur ou des bracelets.
Ces mesures strictes sont aussi prises par les cuisines des écoles, CPE et garderies, face à l’augmentation des allergies sévères chez les plus jeunes. Au quotidien, la responsable à l’alimentation du CPE Au Royaume des chérubins prépare d’abord les repas pour les enfants qui ont une condition particulière en utilisant des ustensiles et du matériel réservés à cette fin.
Sans le savoir, la majorité des enfants s’accommode des restrictions alimentaires de la minorité. « La règle est : aucun œuf caché. Donc, je ne mets aucun œuf comme ingrédient dans les recettes. Je fais des biscuits sans œufs pour tous les enfants. Ici, si on mange un œuf, on le voit, comme dans l’omelette », précise Dany Gauthier.
Pour une distribution des repas sécuritaire, certaines écoles optent pour des barquettes identifiées. Le CPE Au Royaume des chérubins a plutôt mis en place, dès 2011, un système ingénieux d’assiettes de couleur. Chaque couleur correspond à une allergie alimentaire précise : jaune pour les œufs, bleu pour les produits laitiers, rouge pour le poisson, et vert pour signaler des allergies multiples.
« On avait des besoins, donc on a cherché des solutions. On trouvait important d’éviter les erreurs auprès des enfants : il fallait qu’on trouve une méthode. On a créé la trousse Hyppo-Allergique avec des activités de jeu, des fiches sur les allergies, des procédures d’éducation, et ça nous a valu un prix Or dans la catégorie Le défi alimentaire du concours Hommage aux artisans de la petite enfance 2011 », souligne fièrement Mélanie Garneau.
Quand il s’agit des menus spéciaux, l’entreprise Laberge –services alimentaires (LSA & Cie) se montre agile et flexible. Créée en 2002 pour contrer la malbouffe en milieu scolaire, elle s’est aussi dotée d’une division corporative pour répondre à un désir de qualité sur le plan de l’alimentation au travail, en plus d’œuvrer dans les résidences pour personnes âgées (RPA).
Pour se faciliter la tâche, LSA & Cie a décidé de sous-traiter certains éléments de production de sa marque Le Lunch Box – des repas sans gluten et sans lactose distribués par la suite chez ses clients. Elle le fait à l’aide de partenaires spécialisés qui détiennent des certifications, notamment liées au permis C1, que l’entreprise n’avait pas les moyens d’implanter en interne dans chacune de ses cuisines.
« Lorsqu’il y a des exigences spécifiques en matière de normes rigoureuses, nous collaborons avec des experts dans leur propre cuisine ! Ça nous permet d’alléger la charge de nos équipes opérationnelles sur le terrain, tout en maintenant l’assemblage final dans nos cuisines », explique la présidente Julie Laberge.
L’intégration des nouvelles technologies et de l’IA
Selon la directrice du Royaume des chérubins, l’IA est un outil à envisager. Il pourrait améliorer la performance de l’équipe et l’aider à quantifier des recettes, à optimiser les menus, à contre-vérifier l’équilibre des recettes.
« Avec l’IA, ce serait moins un casse-tête, et on pourrait se consacrer davantage à d’autres tâches, reconnaît Dany Gauthier, la responsable à l’alimentation. L’autre jour, la jeune fille qui travaille avec moi a demandé une recette de vinaigrette à ChatGPT : ça nous a fait gagner du temps, et elle était excellente », constate-t-elle.
« Quand on demande une recette à ChatGPT, on peut même la baser sur notre géolocalisation, en expliquant qu’on vit à Montréal, que c’est l’hiver et qu’on n’a pas de grandes disponibilités en produits locaux. On peut même obtenir les valeurs nutritives, tout ça en un temps record », s’exclame Julie Laberge qui se sert « beaucoup, beaucoup, beaucoup » de ChatGPT et de Copilot. « J’ai de grandes frustrations avec Copilot parce que je trouve qu’il ne se nourrit pas assez vite, mais c’est juste une question de temps », croit-elle.
Parce qu’elle doit aussi penser à la rentabilité, l’entrepreneure utilise l’IA pour prévoir et planifier. Elle suit les impacts de l’agriculture sur la chaîne d’approvisionnement – en légumes frais, par exemple. Les prédictions formulées par l’intelligence artificielle l’aident à évaluer les retombées sur les coûts, comme ce fut dernièrement le cas pour le blé ou le café. « Action, réaction : il faut suivre, se mettre au
parfum et surveiller les marchés parce qu’on sait qu’une tempête qui ravage des récoltes dans un pays fournisseur aura des répercussions ici dans six mois ou un an », explique la femme d’affaires.
Au CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal, la personnalisation des menus est déjà gérée par un logiciel d’intelligence artificielle. En revanche, il est alimenté par les techniciennes en diététique, qui recueillent d’abord les informations sur les préférences alimentaires, les aversions et les besoins
nutritionnels des usagers. Le logiciel calcule les valeurs nutritives des aliments, les recettes et les portions en fonction des régimes prescrits. Résultat : moins de risques d’erreurs liés aux allergies, moins de corrections manuelles, plus de variété dans les repas adaptés malgré les restrictions et une meilleure expérience client.
Les défis de mise en place et de formation demeurent
Si l’on se compare au reste du monde, le Québec accuse un certain retard, et les institutions sont les premières à en pâtir. Car qui dit « innovation » dit « investissement ».
En effet, l’installation de logiciels de segmentation, d’équipements spécialisés et d’outils connectés entraîne des coûts. Et la formation continue du personnel qui doit apprivoiser ces nouvelles technologies complexes pour éviter les erreurs humaines vient alourdir la facture. Les institutions à petit budget (comme certaines garderies ou écoles publiques) risquent donc de prendre du retard, à moins que l’on trouve des solutions rentables.
Pour la présidente de LSA & Cie, si les institutions ne comprennent pas la valeur ajoutée de la technologie pour l’humain, elles n’iront pas de l’avant avec l’IA. « Je pense que ce qui est vraiment important avec l’innovation, puis la technologie, c’est de se souvenir d’une chose : est-ce que c’est au service de l’humain ? » conclut Julie Laberge. •
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Une après-midi conviviale pour échanger entre fiers membres
Pour la cinquième édition du Rendez-vous des Institutions, Aliments du Québec avait donné
rendez-vous à ses partenaires dans le Vieux-Port de Montréal le 8 avril dernier. Retour sur une après-midi enrichissante où une centaine de participants ont pu discuter de l’approvisionnement local.
Assis sur d’anciens bancs d’église dans le pavillon Jacques Cartier, les invités ont écouté religieusement la conférence introductive de Juliette Payer sur la gestion des médias sociaux lorsqu’on est une institution : “Médias sociaux : ce que votre communauté veut voir en 2025 ?” Diplômée de l’Ecole nationale de l’humour, Juliette Payer est passionnée par la création de contenus divertissants et pertinents sur les médias sociaux et en a fait une spécialité.
CharlotteBDomingue
Pas de guide à suivre. Pendant un peu moins d’une heure, Juliette Payer donne des exemples concrets et interroge les participants sur leur façon de publier des contenus au sein de leur institution. Pour elle, en 2025, le hashtag est mort et le nombre d’abonnés ne veut plus rien dire. « Une courte vidéo peut devenir virale », assure-t-elle. Sur les médias sociaux, l’important est de ne pas passer inaperçu et être membre Aliments du Québec au Menu aide à ne pas passer inaperçu ! L’originalité est une des clés, il suffit de trouver ses propres recettes. Et pour cela, n’ayez pas peur de faire des tests !
CharlotteBDomingue
Au menu ensuite, des ateliers pratiques. Scindés en quatre groupes, les participants ont tour à tour pu participer à des activités interactives, immersives et collaboratives : créer des publications simples et engageantes sur les réseaux sociaux en compagnie de Juliette Payer, discuter des relations commerciales autour d’un panel composé de représentants de l’Association des Services Alimentaires de Polytechnique, de Gordon Service Alimentaire, d’Aramark et de L’aube Pôle Nourricier, analyser différents produits avec le centre Humami et enfin, réaliser une vinaigrette à base de produits Aliments du Québec et lui trouver un nom. Un exemple concret d’activité pour Les institutions mangent local ! en septembre prochain. De manière conviviale, chaque atelier était l’occasion de rencontrer des partenaires d’Aliments du Québec et d’échanger avec eux sur les défis de l’approvisionnement local.
CharlotteBDomingue
CharlotteBDomingue
Dans ce lieu invitant, la journée s’est terminée par un cocktail-réseautage autour du bar durant lequel des bouchées salées et sucrées ont été servies. Tout le monde en a profité pour échanger avec les autres participants sur les apprentissages et les expériences de chacun. À l’année prochaine !
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ALLÈGEMENT RÉGLEMENTAIRE Représentation de l’industrie : du positif au cours des derniers mois
Depuis 1938, l’Association Restauration Québec a pour mission de soutenir l’essor et la prospérité de l’industrie de la restauration au Québec. Elle contribue au succès de ses membres en défendant leurs intérêts auprès des différents paliers de gouvernement, en leur offrant des avantages économiques.
Au cours des derniers mois, le travail de représentation de l’ARQ auprès du gouvernement a porté ses fruits. De nombreux gains ont été obtenus dans des dossiers majeurs. Droit de gestion pour les chiens sur les terrasses, abolition du timbre de droit pour les bières de microbrasserie et règlementation encadrant les « no show », les gestionnaires d’établissements ont reçu de bonnesnouvelles tout au long de la saison froide.
Les restauratrices et les restaurateurs pourront bientôt imposer une pénalité financière aux clients qui ne se présentent pas à leur réservation, selon un projet de règlement publié le 19 mars dernier. Après deux ans d’efforts et un engagement obtenu de la part du ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, en commission parlementaire à l’automne dernier pour la mise en place d’une solution pour contrer les réservations non honorées, votre Association a donc vu une partie de ses efforts concrétisés.
DES CONDITIONS À ASSOUPLIR
Bien qu’il ne soit pas parfait, le projet de règlement permet une avancée majeure dans ce dossier en créant une exemption destinée uniquement à la restauration qui permettra à notre industrie d’imposer une pénalité pour les réservations non honorées, selon des conditions qu’il faut assouplir, selon l’ARQ.
L’Association croit ainsi qu’il est nécessaire de retirer le minimum de 5 personnes par réservation pour que l’exploitant puisse profiter des nouvelles dispositions. Le phénomène des réservations ne se limite pas qu’à de grands groupes, mais aussi pour des tables de 2 à 4 personnes.
Par ailleurs, votre Association estime également qu’un établissement devrait pouvoir imposer une pénalité aux membres absents d’un groupe, et ce, même si un seul d’entre eux se présente, ce que ne permet pas le projet de règlement en l’état.
PÉNALITÉ À 20 $ PLUTÔT QUE 10 $
De plus, l’Association souhaite augmenter le montant de la pénalité à 20 $ par personne, ce qui aurait eu un effet plus dissuasif auprès de la clientèle problématique. L’ARQ a profité de la période de consultation du projet de règlement pour faire part de ce point de vue au ministre.
CHIENS SUR LES TERRASSES
Les restauratrices et les restaurateurs qui désirent accueillir des chiens sur leur terrasse peuvent désormais le faire ! Le projet de loi 85 qui contient cette mesure avec une dizaine d’autres visant l’allègement réglementaire a été adopté le 8 avril dernier. Ainsi, les chiens sont donc autorisés sur les terrasses. C’est à l’exploitant de décider s’il accepte ou non les compagnons à quatre pattes dans cet espace extérieur. C’est donc un droit de gestion.
Au printemps dernier, l’ARQ avait demandé conjointement avec l’Association Hôtellerie Québec un assouplissement à ce sujet pour permettre aux restauratrices et aux restaurateurs d’accueillir, s’ils le désiraient, des chiens sur leur terrasse. Votre Association a donc été entendue !
FIN DU TIMBRE DE DROIT POUR LES BIÈRES DE MICROBRASSERIE
Le timbre de droit ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir pour les bières de microbrasserie ! Avec l’autorisation des chiens sur les terrasses, c’est l’autre mesure phare du projet de loi 85 adopté par l’Assemblée nationale. Ainsi, dès le 1ᵉʳ septembre à venir, les bouteilles de bière de microbrasserie n’auront plus besoin d’être timbrées, marquant la fin du timbre de droit sur celles-ci. En février dernier, l’ARQ avait profité de son passage à l’Assemblée nationale pour souligner que la fin du timbre pour les microbrasseries représentait un pas vers la bonne direction en raison des nombreux irritants qu’il cause pour les exploitants de la restauration, mais aussi pour les propriétaires de microbrasserie.
OBJECTIF FINAL : L’ABOLITION TOTALE
Toutefois, elle avait incité les parlementaires à viser plus loin et à abolir
ce système de marquage pour l’ensemble des boissons alcooliques. Dans cette optique, l’ARQ croit toujours que le gouvernement doit travailler sur un plan structuré vers son abolition complète
PROGRAMME D’ACHATS DE L’ARQ Économisez gros sur vos achats
Depuis 2006, le Programme d’achats de l’ARQ offre aux membres participants des prix avantageux ainsi que des ristournes supplémentaires garanties sur leurs achats alimentaires. C’est simple, plus vous participez, plus vous économisez ! Au cours de la dernière année, les membres participants ont reçu en moyenne une ristourne de 3 000 $ grâce à leurs achats réalisés auprès de plus de 100 fournisseurs. Vous pourrez profiter d’un accès privilégié à des offres promotionnelles spontanées de nos partenaires et faire encore plus d’économies en vous joignant au Programme !
BIENVENUE À HEKTARS, UN NOUVEAU PARTENAIRE DE VIN !
Le Programme d’achats de l’ARQ est fier de vous annoncer l’arrivée d’un nouveau partenaire : l’agence de vins Hektars, filiale des Grands Chais de France, l’une des plus grandes entreprises vinicoles au monde.
Ce nouveau partenaire possède une sélection exceptionnelle de vins et offre des produits avec un excellent rapport qualité-prix. Vous pourrez ainsi enrichir votre carte avec du vin provenant des meilleures régions du monde. À partir du 1ᵉʳ avril 2025, les membres du Programme d’achats bénéficient d’une ristourne pouvant aller jusqu’à 15 % sur une sélection de vins savoureux. Pour en savoir plus, consultez le restauration.org/hektars.
SERVICES AUX MEMBRES Renouvellement d’entente avec Global Payments !
L’ARQ est heureuse d’annoncer le renouvellement de son entente avec Global Payments en matière de solution de paiement. D’une durée de quatre ans, cette entente permet aux membres de l’Association, dès le 1ᵉʳ mars, d’obtenir une nouvelle tarification sur les transactions Visa, MasterCard et Amex. Cette dernière est plus avantageuse, avec un taux d’interchange à 0,18 % sans surcharge supplémentaire par transaction. L’excellente tarification sur les transactions débit demeure en vigueur à 0,04 $ par transaction. Les membres pourront également bénéficier d’une ristourne semestrielle de 0,05 % du volume crédit. Ce partenariat renouvelé avec Global Payments exemplifie bien le pouvoir de négociation de l’ARQ qui repose sur la force du nombre.
Pour profiter des rabais exclusifs à nos membres, veuillez consulter
le restauration.org/desjardins1.
Le Sofitel Montréal s’est refait une beauté. Non seulement son hall mais aussi son institution culinaire, le restaurant Renoir, réputé pour ses brunchs du dimanche. Mais quitte à tout refaire, un nouvel espace vient s’ajouter à l’offre de restauration de l’hôtel : le salon à cocktails, NINI. On a fait le tour du propriétaire après la réouverture.
Depuis NINI, on aperçoit les arbres de la nouvelle sun room du Renoir.
Bastien Durand
C’était la muse du peintre français Auguste Renoir. C’est donc tout naturellement que Nini Lopez a inspiré les équipes du Sofitel Montréal pour baptiser leur nouveau bar à cocktails qui jouxte le restaurant Renoir du chef Olivier Perret.
Au plafond du NINI, les luminaires dessinés sur mesure offrent une lumière tamisée réconfortante.
Bastien Durand
Au NINI, l’ambiance est chaleureuse au coucher du soleil.
Tons chauds et accent glamour, le NINI offre une ambiance feutrée mais décontractée. « On a utilisé de beaux matériaux, élégants, mais pas ostentatoires », résume Marc Pichot, directeur général de l’hôtel Sofitel Montréal. Le bar central fait face à la grande baie vitrée qui donne sur la rue Sherbrooke Est. « On voulait que la lumière soit bien présente pour les après-midi un peu froids », continue-t-il.
Au-dessus du bar, des luminaires originaux de forme ronde et au style moderne tamisent l’espace. Côté mobilier, de grandes tables rondes en marbre bleu-gris accompagnées de sièges bombés confortables invitent à s’attabler. En bordure et dos à la baie vitrée, des sofas orangés délimitent le cocon du NINI. On s’y sent bien. « Il y avait l’envie d’avoir des tables suffisamment grandes pour que les clients puissent aussi venir prendre le déjeuner, le lunch et le souper, précise le directeur. Les clients de l’hôtel aiment s’installer au NINI pour le petit déjeuner. Ça s’y prête, aussi ! »
Nini bar à cocktails
Devenir une destination
Le lieu reste toutefois un salon à cocktails. Conçu pour ça, voulu pour ça. Pour la direction, l’objectif est de faire découvrir autre chose à la clientèle régulière et d’en attirer une autre. « Renoir est une destination, NINI peut aussi en devenir une aussi. En tout cas, c’est notre ambition », assure Marc Pichot.
Pour cela, NINI compte sur 10 cocktails maison et sur une offre nourriture distincte de celle du Renoir, mais toujours supervisée par le chef Olivier Perret. Snacking, apéritif, mais aussi salon de thé. Les planches de charcuterie et de fromages se mêlent à la salade niçoise au thon rouge et au « fameux » club sandwich. Quant aux desserts du chef pâtissier Paul Peyrat, ils viennent ajouter la touche sucrée indispensable à la carte. Côté cocktails, classiques revisités côtoient créations originales. Le cocktail signature ? Un Cover Club agrémenté de bitter à la rhubarbe et de sirop d’érable, baptisé le baiser de NINI. Évidemment.
La séparation de la section bar de celle qui est réservée à la restauration est un atout pour créer cette destination. « Auparavant, l’espace bar était connecté au Renoir, sans vraiment être délimité. C’était moins invitant, se remémore le directeur. L’idée, c’est de voir deux destinations individuelles. »
Alexandre Thevenon, directeur de la restauration de l’établissement, pense qu’une coopération entre NINI et Renoir sera intéressante à l’avenir. « Faire du pairing entre plats et cocktails apporterait beaucoup pour répondre à la cuisine du chef Perret. » Aujourd’hui, les cocktails du NINI sont vendus au Renoir, mais la relation n’en est qu’à ses débuts. NINI fera-t-elle le premier pas ? •
Tables dressées, sans nappes blanches, dans la sun room du Renoir.
Bastien Durand
Restaurant Renoir avec plafond vitré, côté classique.
Bastien Durand
Coups de pinceau au Renoir
Poule bleue, couleur qui rappelle l’impressionnisme, restaurant Renoir.
Lorsqu’on entre dans l’espace restauration au rez-de-chaussée du Sofitel Montréal, on tombe directement sur la nouvelle sun room du restaurant Renoir. Lumineuse, donc, mais aussi aérée. Au fond, des arbustes viennent donner de la hauteur à l’espace. Au plafond, un lustre moderne composé de trois ronds dessinés sur mesure offre une agréable lumière tamisée. Dressées, des tables rondes espacées laissent apparaître un marbre de couleur bleu-gris entouré de chaises et de sofas garantis confort. « On a voulu créer un nouvel espace au Renoir sans nappes blanches, plus décontracté, pour donner le choix au client », explique Marc Pichot, directeur général du Sofitel Montréal.
Le restaurant du chef Olivier Perret se divise désormais en deux parties. Sous un plafond vitré qui reflète les tables nappées, on retrouve le Renoir plus classique à gauche. Les touches discrètes de bleu sur les tables et les murs esquissent la peinture impressionniste d’Auguste Renoir.
L’ouverture sur la cuisine reste là pour permettre d’entrevoir les chefs s’activer aux fourneaux. Et juste devant trône une grande table, qui n’y est pas pour déposer les assiettes chaudes mais bien pour servir de table aux hôtes. « C’est un espace pour s’attabler tout seul ou à plusieurs afin de faire partie de “l’événement” restaurant, confie Marc Pichot. Pour l’instant, ça reste intimidant, mais il faut faire maturer le concept ». On le croit sur parole.
Cet été, le Québec aura les deux pieds sur terre, mais dans son propre territoire. La résilience apprise de la COVID et l’espoir que les tarifs n’auront été qu’un mauvais rêve vous ont préparés à faire une mise en place à toute épreuve.
Soyez prêts à recevoir des clients bien de chez nous. Il y aura aussi, bien sûr, des visiteurs d’Europe et quelques visiteurs états-uniens (les plus agréables d’entre eux), mais également un grand nombre de Canadiens et de Canadiennes à la découverte de nos décors et de nos ambiances dotés d’une signature bien locale.
Êtes-vous prêts ? Rien ne sert de tout faire pour plaire. Assurez-vous de maîtriser l’expérience que vous voulez faire vivre. Certes, vous servirez peut-être des clients qui ne reviendront jamais, mais les traces de leurs posts, commentaires et évaluations resteront visibles très longtemps. Voilà qui est porteur pour les prochaines années.
La visibilité sur le Guide Michelin et dans les listes d’hôtels les plus prisés ne marque que le début d’une position de destination mondiale recherchée. Sachez exceller, et cela vous sera rendu au centuple.
Car, rappelons-le : notre cuisine, notre accueil chaleureux et nos expériences à taille humaine font de nous une destination de rêve. Bonne saison estivale !
Bien paraître et attirer sur les réseaux sociaux. C’est d’une importance capitale, tant ces outils transforment l’expérience culinaire et la perception des établissements depuis plusieurs années. La définition d’une stratégie réfléchie peut s’avérer payante.
« Qui on est ? À qui on parle ? Comment se distingue-t-on ? » Ce sont les trois questions à se poser pour définir une stratégie sur les réseaux sociaux, estime Véronique Landry, directrice marketing de l’agence Minimal. Cette stratège numérique collabore notamment depuis deux ans avec l’organisme La Table Ronde pour conseiller les membres restaurateurs dans leur stratégie.
« La clientèle des réseaux sociaux est la même que celle qui vient dans votre restaurant », analyse la spécialiste. Même si les touristes québécois ou étrangers peuvent passer par le compte Instagram ou Facebook d’un établissement, ce sont le plus souvent les locaux (qui connaissent déjà l’adresse ou en ont entendu parler) qui en suivent l’actualité.
Penser autrement
Les réseaux sociaux peuvent générer de la demande qui va se convertir en réservations si l’on comprend bien sa cible. Au-delà d’afficher les nouveautés ou le menu saisonnier, il faut attirer l’attention et créer un désir en faisant rayonner l’établissement, ses partenaires et son équipe. « Il faut véhiculer une valeur ajoutée dans les contenus que l’on publie. Et ça prend non seulement un temps de recul, mais aussi un investissement », affirme Véronique Landry.
Emily Péloquin tient le même raisonnement. Créatrice de contenus pour un franchisé McDonald’s présent en Montérégie et en Estrie, elle produit notamment des vidéos destinées à TikTok. « Pour les franchises, des entreprises qui ont la marque derrière elles pour toutes les démarches marketing et les promotions, il faut trouver un autre angle », note-t-elle. Pour son client, Emily Péloquin mise sur la convivialité et la proximité. Sur TikTok, elle organise des présentations de journées d’embauche pour attirer des candidatures et montrer l’ambiance dans l’équipe. « McDonald’s, tout le monde connaît son offre alimentaire… Mais `mettre en avant l’équipe, les initiatives locales, ça va donner envie de venir dans celui-ci en particulier », croit-elle.
« Ce qu’aiment les gens et votre clientèle, c’est écouter, visionner une histoire (storytelling) », pense Véronique Landry. Par exemple, lorsque vous recevez un produit qui sera inscrit à votre prochain menu, prenez-le en photo, mentionnez d’où il vient, taguez votre fournisseur et créez une histoire inspirante derrière le plat que vous avez imaginé avec l’ingrédient en question. « Cela donne l’envie d’aller y goûter », prédit-elle.
« Le behind the scene fonctionne aussi très bien : on montre ce que la clientèle ne voit pas : les préparations, le dressage, l’ambiance au sein de votre équipe à l’approche d’un coup de feu ou d’une occasion spéciale. Tout est possible si l’on garde en tête qui l’on est », indique Véronique Landry.
Lorsque McDonald’s a ajouté le lait d’avoine à ses produits, Emily Péloquin a filmé la préparation d’un latte à l’avoine et a fait goûter la boisson à l’équipe en y associant un système de notation. « C’est une façon simple et rapide de faire la promotion d’un nouveau produit à la sauce locale, souligne la créatrice de contenus. Il faut que ça ait l’air vrai, humain ! »
Investir et s’investir
Pour Véronique Landry, qui travaille avec des restaurants indépendants, la portée du contenu « organique » sans publicité payante n’est pas visible par le plus grand nombre d’utilisateurs. L’appel à un professionnel qui gérera de la publicité payante s’avère donc primordial au début.
Quant au budget accordé aux réseaux sociaux, il reste propre à chaque établissement, mais « il faut être confortable avec le montant », poursuit-elle. Si l’on a un petit budget, il s’agit de bien l’investir, l’objectif étant de cibler des actions précises pour se positionner et interpeller sa clientèle, qui souhaite suivre votre actualité.
Emily Péloquin insiste sur l’importance que le restaurant trouve la bonne personne à qui confier cette mission. « Ça prend quelqu’un à l’aise avec les réseaux sociaux, qui aime ça et qui aura du fun à le faire. » Toutefois, pour que ça fonctionne, il faut accorder à l’employé du temps de travail au cours duquel il pourra faire les vidéos, choisir des photos et penser aux interactions avec la communauté. « Ça se peut que ce soit cinq heures par semaine, mais si on se dit qu’on fera ça quand on en aura le temps, on ne le fera jamais », assure-t-elle.
Pour ce qui est de la fréquence des contenus, il faut réfléchir à un plan de publication en amont. Publier de façon spontanée, parce qu’on pense avoir l’idée géniale à un moment précis, n’est pas conseillé. « Il est nécessaire de prévoir par exemple un contenu par semaine ou même disons six par mois dans un plan de publication », soulève Véronique Landry.
Il n’y a pas non plus de guide précis pour les formats à utiliser. Mais varier la publication de belles photos via des « carrousels » et de courtes vidéos est une bonne option sur Instagram, par exemple. « L’algorithme va avoir tendance à pousser les contenus vidéos », note la stratège. Pour les vidéos, l’ajout systématique de sous-titres est primordial, car même si la qualité du son est au rendez-vous, il faut penser que beaucoup d’utilisateurs parcourent les réseaux sociaux sans le son.
« Il n’y a pas de grosses erreurs à faire, soulève Véronique Landry. Il faut se donner une période d’expérimentation pour voir ce qui fonctionne ou pas. » Soyez des créateurs de contenus avec vos propres recettes. « Divertissez les gens : c’est ce qu’ils attendent ! » conseille Emily Péloquin. •
Elle est un élément central dans les menus, en particulier pour les 5 à 7, mais pas uniquement. La planche à charcuterie se décline à toutes les occasions de repas au-delà de la chiffonnade de jambon cru ou autre saucisson sec. Véritable outil de mise en valeur des produits, elle constitue un mode de présentation surprenant.
« C’est une très bonne façon de commencer. » La planche à charcuterie ou à fromages, comme on l’entend usuellement, fait partie des classiques à mettre sur la carte selon Paul-André Miron-Piché, chef exécutif de Service alimentaire Gordon à Montréal. Populaire et bon vendeur, ce produit allie le plaisir, la convivialité et la praticité. Rapide à préparer et polyvalente, c’est une bonne solution de rechange aux entrées plus sophistiquées, et une recette parfaite pour faire des ventes additionnelles.
Créer sans limite
Aujourd’hui, elle n’est plus spécifiquement associée aux produits de viande ou même aux fromages, mais devient un outil de mise en valeur de nombreux autres aliments comme les légumes ou le poisson.
Sur des pics, en brochettes, dans des verrines, avec des sauces ou des marinades en accompagnement, les possibilités sont grandes pour surprendre les clients. « L’originalité vient avec le chef, l’identité du restaurant et ce qu’on veut montrer comme produits. Il y a plein de façons d’envisager une belle présentation, mais venir mettre de petits légumes, une compotée d’oignons, des olives farcies ou même une burrata, ça fait toujours son petit effet », assure Paul-André Miron-Piché.
Les plateaux de fruits de mer sont aussi prisés. Les huîtres bien sûr, mais aussi le saumon fumé, les acras de morue ou les crevettes, classiques mais toujours appréciés. « Il faut trouver une façon originale d’habiller le tout, souligne-t-il, mais aussi varier les plaisirs entre cru et cuit, selon les arrivages. On cherche à faire découvrir différentes saveurs et textures. »
Il est intéressant de proposer des choix au client pour qu’il puisse fabriquer ou composer lui-même sa planche ou son assiette en fonction des produits disponibles et des condiments pour satisfaire tout le monde autour de la table.
Promouvoir des produits locaux
En proposant des planches, vous ouvrez une porte directe sur ce qui se fait localement. Que ce soit le fromage, la viande, le poisson, les fruits de mer ou les légumes, c’est une façon simple de faire découvrir des produits d’ici de manière brute, ou en tout cas, peu transformés.
Les clients recherchent de l’authenticité dans ce qu’ils mangent et veulent vivre une expérience. Déposer à table une belle sélection de produits locaux élaborés de manière artisanale, c’est une occasion de leur offrir une telle expérience. Chaque produit permet de raconter une histoire et d’évoquer le lien privilégié que vous entretenez avec le producteur. Voilà les atouts de l’offre. « C’est une proposition que les bons, voire très bons, bistrots doivent avoir à la carte », assure le chef exécutif.
Rentabiliser l’offre
« Il y a peu d’enjeux en cuisine, une certaine rapidité d’exécution, et c’est payant », résume-t-il lorsqu’on lui demande les avantages de servir des planches apéritives.
Elles constituent de bons « appâts » pour les 5 à 7, selon lui. « Ça augmente la facture moyenne des clients, qui vont souvent poursuivre leur repas avec un plat et un dessert s’ils ont une grosse faim après la job », prône Paul-André Miron-Piché. On peut aussi penser aux boissons à côté, qui apportent des marges intéressantes. Les moments de convivialité autour d’une planche invitent les clients à lâcher prise, ce qui peut stimuler leur envie de consommer davantage.
Maniable et séduisante, la planche peut être offerte à tout moment de la journée et répondre à un groupe qui viendrait en milieu d’après-midi pour tenir une réunion improvisée alors que la cuisine n’est pas encore ouverte. Le secret réside dans l’équilibre entre qualité, originalité et rentabilité, pour que chaque client profite d’une expérience conviviale et savoureuse. •
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