Tourisme d’affaires : plus que jamais une clientèle pour les hôtels
Pour les hôtels québécois, le tourisme d’affaires représente une part de marché importante, en particulier à Montréal et à Québec. Dans son bulletin de décembre dernier, Tourisme d’affaires Québec fait le point sur les prévisions pour 2025 en dévoilant quelques résultats d’études intéressantes.
Selon les projections d’American Express Global Express Travel Meeting and Events, 70 % des professionnels du secteur des réunions et événements d’affaires s’attendent à ce que leurs dépenses augmentent en 2025, contre 72 % en 2024. Un chiffre plutôt stable et de bonne augure pour l’industrie.
Le duo affaires-loisirs s’impose toujours
Selon un rapport de Skift Research, les dépenses mondiales des voyageurs, qui combinent affaires et loisirs, devraient passer de 150 milliards de dollars américains en 2021 à environ 360 milliards de dollars américains d’ici 2027. Cette croissance s’explique par l’évolution des préférences et des comportements des voyageurs, qui cherchent de plus en plus à intégrer le travail et les loisirs dans leurs déplacements.
Tourisme d’affaires Québec explique cette croissance notamment par le maintien du télétravail qui permet de prolonger les séjours d’affaires ou faire des voyages plus courts mais plus fréquents. Aussi, l’augmentation des coûts de voyage permet aux voyageurs de réduire leur dépenses en combinant leurs déplacements professionnels et personnels.
Si 2025 s’annonce encore une bonne année pour le tourisme d’affaire, qu’en sera t’il dans 20 ans ? L’organisme partage un rapport de Carlson Wagonlit Travel (CWT) et la Global Business Travel Association qui analysent l’avenir des voyages d’affaires jusqu’en 2040. intitulé « 2040 : Baseline, Boom, or Bust », trois scénarios sont présentés : un de base avec une croissance modérée, un de type « boom » avec une forte croissance, et un dernier « bust » avec un ralentissement significatif. Les scénarios dépendent de facteurs tels que les avancées technologiques, les exigences de durabilité, les tendances démographiques et la volatilité géopolitique...
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