L’Université Laval crée un cours de médecine culinaire
La Faculté de médecine de l’Université Laval offre cette année un cours optionnel Médecine culinaire. Elle répond ainsi à l’étude publiée dans Academic Medicine qui révèle que 27 % des 105 écoles de médecine en Amérique du Nord satisfont l’exigence minimale de 25 heures de formation en nutrition.
Formé en nutrition/diététique et chef diplômé en plus d’être épidémiologiste, Michel Lucas, a fait savoir à Radio-Canada que « la faible qualité alimentaire est le tueur numéro un dans le monde. Avec l’augmentation des maladies chroniques, on ne peut pas penser que notre société va être capable de régler ces problèmes-là sans une prise en charge globale du patient en incluant l’alimentation. »
Il a donc créé un cours optionnel Médecine culinaire pour la Faculté de médecine de l’Université Laval. En collaboration avec l’École hôtelière de la Capitale, il met en application certains principes que les étudiants font en chirurgie : le voir et le faire. « Dans le cas de la médecine culinaire, on remplace le faire par l’expérimental. C’est important de cuisiner et d’expérimenter des saveurs, des textures, des techniques pour être capable de les transmettre », développe Michel Lucas.
Douze étudiants sont inscrits à ce cours qui est divisé en trois volets : la théorie (voir), la pratique (faire) et l’implication sociale. La théorie prévoit une série de conférences avec une quarantaine d’acteurs en alimentation. La pratique est enseignée par le chef de l’École hôtelière de la Capitale, Éric Villain, qui aborde entre autres les bases de la cuisine végétarienne, végétalienne, sans allergène, japonaise ou encore indienne. Quant à l’implication sociale, elle inclut la réalisation d’un plan d’action qui cette année a pour thème Cuisiner au suivant.
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