Après les fêtes, l’hôtellerie québécoise optimiste pour 2025
Les associations hôtelières et touristiques québécoises reviennent sur l’achalandage des fêtes dans leurs établissements membres. Après des premiers chiffres de Destination Québec en début de semaine sur la période de Noël et du nouvel An, l’Association Hôtellerie Québec (AHQ) et l’Association hôtelière de la région de Québec (AHRQ) dévoilent leurs chiffres sur la période.
De manière générale, le temps des fêtes 2024 a été satisfaisant pour les hôteliers de la province. Selon l’AHQ, qui a réalisé un sondage auprès d’une centaine de ses membres en début d’année, les taux d’occupation pour la période des fêtes se sont maintenus à un niveau « convenable ». Durant la semaine de Noël (du 23 au 29 décembre), le taux d’occupation moyen était de 60 %, en particulier dans la région de Québec, toujours très achalandée durant cette période. Pour la région de Québec, l’AHRQ précise que le taux d’occupation était de 69 %, en première position des principales destinations canadiennes et en augmentation de + 3,6 points par rapport à la même semaine l’année dernière. Pour le Nouvel An (du 30 décembre au 5 janvier), il était de 54 %.
« La période des fêtes est globalement assez tranquille pour l’hôtellerie, excepté pour Québec », souligne Véronyque Tremblay, la présidente de l’AHQ qui indique aussi que certains membres ferment leur établissement durant les fêtes.
Des belles perspectives
Avec de bons résultats en 2024, année qui a surpassée 2019, l’année de référence pré pandémie, les hôteliers québécois sont optimistes pour l’année qui s’en vient. 60 % des répondants anticipent une année similaires à 2024 et 30 % estiment que 2025 pourrait être encore meilleure. Seuls 10% prévoient une baisse d’activité.
Les hôteliers remarquent que le taux de change avantageux pour les touristes internationaux (américains et européens) constitue une opportunité pour attirer des visiteurs au pays, notamment au Québec cette année. Par ailleurs, la baisse des taux hypothécaires est aussi vu d’un bon œil par les gestionnaires hôteliers.
Malgré une belle année projetée, les hôteliers insistent aussi sur des facteurs à gérer comme la hausse des prix de l’énergie et des fournitures (61 % des répondants). Enfin la problématique de la pénurie de main d’œuvre, qualifiée ou non, reste une préoccupation (43 %) d’autant plus que le resserrement des critères du Programme des travailleurs étrangers temporaires (TET) complique la tâche.
